Il y a des affirmations qui n’incitent guère à avancer dans l’achat d’une maison, et pourtant, elles ne sont pas toujours vraies. Voici quelques éclaircissements à propos :
Auparavant, le prêt hypothécaire pouvait être accordé même si le montant demandé atteignait la totalité du prix d’achat du bien immobilier, mais en 2018, la Banque Nationale de Belgique aurait maintes fois demandé aux organismes de crédit de refuser les demandes de prêt hypothécaire dont le montant était supérieur à 80 % du prix d’achat. Ce serait une manière d’imposer l’apport personnel de la part de l’emprunteur ou les fonds propres. Cependant, la BNB ne l’entend pas de cette façon. Son objectif est d’éviter que les emprunteurs aient trop de difficulté à payer leurs mensualités si jamais la crise immobilière survient.
Or, il faut savoir que, même aujourd’hui, il est possible d’emprunter la totalité du prix d’achat d’une maison. Il arrive juste que les établissements financiers se montrent prudents. Ce que la BNB leur impose, c’est de faire des réserves pour les crédits hypothécaires sans apport personnel, c’est-à-dire que les frais supplémentaires sont plus chers.
Les taux d’intérêt sont actuellement bas. On se rue vers le crédit à taux fixe pour se protéger contre une éventuelle hausse des taux. Or, à ce rythme, la hausse des taux sera encore pour longtemps. Si la tendance est vers la baisse des taux, le taux variable est de loin préférable au taux fixe. Il est d’ailleurs stipulé par la loi que même s’il y a hausse du taux de crédit, il ne doit jamais atteindre plus du double du taux de départ.
Cette formule est de mise : on ne doit pas dépasser le tiers de ses revenus pour ses mensualités, notamment en prêt immobilier. Pourtant, rien n’interdit les organismes de crédit d’octroyer un prêt immobilier à un emprunteur, même si celui-ci doit rembourser à plus de 33 % de ses revenus. En général, les foyers à hauts revenus n’ont pas de mal à dépasser ce seuil pour rembourser leur crédit.
Sans doute, mais ce n’est pas le seul facteur. Les organismes de prêt rattachent l’assurance solde restant dû ou l’assurance incendie à leur prêt, et si vous avez la chance d’avoir pu négocier un taux de crédit minimum, jetez un œil sur le taux d’assurance. Celui-ci doit être élevé. Il faut donc examiner le coût global, assurances comprises.
La majorité des organismes de prêt vous proposent (ou vous imposent) son assurance emprunteur, mais vous n’êtes pas toujours obligé d’opter pour celle-ci. Vous pouvez souscrire auprès d’un assureur, mais vous ne bénéficierez certainement pas le meilleur taux de crédit négocié auprès de votre banque. Comparez les deux assurances. Du moment où l’écart est considérable, vous pouvez gagner en souscrivant auprès d’un assureur.