À partir du 1er janvier 2020, la BNB encourage les institutions financières et les banques à être plus strictes sur l’accord ou non des prêts hypothécaires. En effet, c’est une recommandation qu’on a pu lire dans le récent communiqué de la Banque Nationale de Belgique sur les prêts hypothécaires en prévision de l’année à venir. Pourtant quand on s’y penche de plus près, il y a de quoi nuancer cette déclaration.
En clair, que les banques et les institutions financières prennent plus de mesure sur l’octroi d’un prêt immobilier. Sur un type de crédit en particulier : celui dont le montant demandé est au-dessus de 90% de la valeur du bien pour un client qui fait pour la première fois une acquisition immobilière.
Il est recommandé donc que le montant ne doit pas dépasser les 80% de la valeur du bien si ce dernier ne sert pas d’habitation au demandeur. En effet, quand on achète pour ensuite louer la propriété, on appelle cela de l’investissement locatif.
La BNB pousse donc à la prudence. Néanmoins, les prêts à hauteur de 100% de la valeur du bien sont toujours de la partie. Pour cela il faut que l’organisme que vous sollicitez soit en mesure de fournir à la BNB une explication solide et concrète sur l’octroi de ce prêt à un tiers client.
Mais attention, la BNB pose certaines conditions ; seulement 5% des demandeurs de crédit à 100% peuvent avoir l’emprunt si et seulement si ce sont des « primo-acquéreurs ». Suivant les nouvelles recommandations de la BNB donc, une banque peut avoir 35% de clients demandeurs de crédit à 90% et seulement 5% pour les prêts à 100%.
Du tout. Selon les derniers rapports de la BNB, une augmentation des prêts hypothécaires est à noter. De 2.846.568 en 2014, ce chiffre est passé à 3.141.450 aujourd’hui. En parallèle, les défauts de paiement se font de plus en plus rares. Toujours selon la BNB, seulement 2,1% des emprunts hypothécaires enregistrés en 2013 ont eu des problèmes de défaut de paiement, et cela seulement sur les cinq premières années du contrat.
En 2018, ce chiffre est tombé à 0,94% des crédits hypothécaires. Ce qui conforte encore la BNB dans les mesures qu’elle adopte. C’est une nouvelle politique qui marche donc. C’est une raison suffisante pour que la BNB pousse les banques à porter une attention particulière sur le sérieux et la solvabilité du client. Si vous êtes un primo-acquéreur donc, ces mesures ne sont pas contraignantes. Prêt à vous lancer dans l’immobilier dans ce cas là ?